Science alors !

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

archives:edito:hors_des_labos [2013/05/21 11:04] – créée clairearchives:edito:hors_des_labos [2013/05/21 11:04] (Version actuelle) claire
Ligne 1: Ligne 1:
 +====== Hors des labos... ======
 +
 +Edito de l'[[archives:hors_des_labos|émission de mai 2013]].
 +
 +
 +L’année dernière, un jeune américain de 15 ans, Jack Andraka,  a développé un test de dépistage du cancer du pancréas. C’est en se basant sur des articles scientifiques en libre accès sur le net que son idée est née. Il a alors envoyé son projet à 200 chercheurs et  a reçu 199 lettres de refus. Un seul professeur s’est intéressé à son projet et lui a donné une chance. Ils ont alors travaillé ensemble pour aboutir à un test de détection du cancer beaucoup plus rapide et beaucoup moins cher que les tests existants à l’heure actuelle. 
 +
 +Un autre exemple d’autodidacte est le mathématicien indien Ramanuja. Vivant au siècle dernier, il s’est formé en mathématiques grâce à deux livres seulement. Il a ensuite travaillé seul pendant des années, avant d’envoyer son travail à des chercheurs anglais. Ceux-ci ont d’abord pensé à une supercherie avant de s’apercevoir qu’il s’agissait là du travail d’un génie. Ramanuja a apporté de grandes avancées en théorie analytique des nombres et a laissé de nombreux résultats à démontrer qui sont encore étudiés aujourd’hui.  
 +
 +Des chercheurs amateurs, aujourd’hui, on en rencontre encore dans certains domaines. En astronomie, ou en entomologie, science où l’observation a une grande importance, les chercheurs professionnels et les amateurs avancent main dans la main. Le muséum d’histoire naturelle, par exemple, fait régulièrement appel à eux pour la collecte de données. Des sociétés savantes et autres associations permettent la formation et les échanges entre ces amateurs. 
 +
 +Parmi tous ces chercheurs non professionnels, n’oublions pas de citer les doctorants n’ayant aucun financement. Leur répartition est très inégale selon les domaines. A Clermont-Ferrand, par exemple, un quart seulement des doctorants en sciences humaines est financé alors que 100% des doctorants en science exacte ont eu en financement pour l’année 2010.
 +
 +Comment ces chercheurs de l’ombre vivent ils leur recherche ?   Comment ces amateurs communiquent-ils avec les autres chercheurs ? Comment diffusent-ils leur découverte ? Ont-ils accès aux mêmes moyens que les autres chercheurs ?
 +